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D’origine congolaise, le 9e candidat du parti régionaliste Pro Bruxsel, Olivier Kayomo n’est pas tendre avec le député-échevin d’origine congolaise du CDH Bertin Mampaka : “Il vient de publier un livre sur Obama en pleine campagne électorale. C’est vraiment de l’opportunisme primaire en période électorale car il court au secours d’une victoire déjà consommée. Au lieu de faire sans cesse des discours, il devrait plutôt venir secourir le quartier Matongé à Ixelles car on est en train de le perdre. Je pense aussi qu’il y aura un ‘effet Obama’ sur les élections bruxelloises car l’élection de Barack Obama à la présidence a un impact sur le monde entier et j’espère que les vagues de changement qu’il propulse toucheront aussi les côtes bruxelloises mais ce n’est pas avec un vieux parti traditionnel qu’on peut prôner un nouveau changement. Il y a environ 30.000 électeurs africains en région bruxelloise, la plupart avait voté pour Béa Diallo (PS), Bertin Mampaka (CDH) et Gisèle Mandaila (MR) lors des élections de 2004, on a vu ce que cela a donné : rien du tout. J’espère que dans le cadre de ces élections, on aura l’occasion de débattre de manière contradictoire afin que les électeurs puissent avoir le choix de voter pour un vrai changement“, explique Olivier Kayomo.
Auteur de l’ouvrage Appellation d’origine africaine - L’Afrique est mon berceau, Bruxelles est ma mère adoptive et les deux font partie de moi, Olivier Kayomo a décidé de se présenter aux élections régionales du 7 juin 2009 sur la liste francophone du nouveau parti régionaliste Pro Bruxsel.
Arrivé en Belgique le 10 février 1994 à 7h00 en provenance de Kinshasa, ce Belge d’origine congolaise a couché sur papier “un regard africain sur Bruxelles” basé sur son propre parcours de “100 papiers” (carte de vaccination, carte d’étudiant, certificat de bonne vie et moeurs, acte de naissance, quittance de délivrance du visa, test anti-HIV…), sur la diapora africaine à Bruxelles avec ses rites et ses églises ainsi que “l’entrée des premiers afro-belges en politique“. “L’argument ‘nous devons avoir des représentants pour notre composante’ a vécu. (…) La force de notre visibilité doit être maintenant dans le contenu de nos projets. (…) Et c’est ici que la troisième génération doit peser de tout son poids“, écrit Olivier Kayomo.
En pleine campagne électorale, il vient de lancer un appel pour “un nouveau leadership”: “Plus que jamais, nous, Africains de Bruxelles avons besoin de nous regarder en face, de nous organiser structurellement. Nous avons besoin de susciter et pourquoi pas de créer un nouveau souffle qui favorisera au sein de notre composante une autre façon de vivre Bruxelles. Nous avons besoin de réapprendre à nous faire confiance et cela passe par l’émergence d’un nouveau leadership responsable et porteur d’une vision politique basée sur la recherche de notre intérêt commun, seul moyen d’apporter notre plus value à Bruxelles et de lui rendre ce qu’elle nous à tant donné, une nouvelle existence“. Il plaide pour la création d’une “maison de la culture africaine”, pour le “réaménagement décoratif du quartier Matonge afin de faire ressortir la spécificité artisanale africaine” et pour “l’élaboration d’un guide touristique pour ce même quartier”.
Evoquant ‘”l’apport des églises africaines de Bruxelles” pour une communauté africaine très croyante (90% des personnes seraient membres d’une église en région bruxelloise), Olivier Kayomo estime qu’il faut “renforcer et orienter l’oeuvre de l’église sur le terrain. (…) Nous pouvons mettre ensemble les valeurs africaines et chrétiennes convergentes pour aider nos enfants à aller de l’avant en repoussant ‘les démons de la délinquance et de la violence’. C’est avec la prière, la formation, les études, la culture, les loisirs et le travail que nous nous en sortirons“, prédit le 9e candidat pro-bruxsellois.
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D’origine congolaise, le 9e candidat du parti régionaliste Pro Bruxsel, Olivier Kayomo n’est pas tendre avec le député-échevin d’origine congolaise du CDH Bertin Mampaka : “Il vient de publier un livre sur Obama en pleine campagne électorale. C’est vraiment de l’opportunisme primaire en période électorale car il court au secours d’une victoire déjà consommée. Au lieu de faire sans cesse des discours, il devrait plutôt venir secourir le quartier Matongé à Ixelles car on est en train de le perdre. Je pense aussi qu’il y aura un ‘effet Obama’ sur les élections bruxelloises car l’élection de Barack Obama à la présidence a un impact sur le monde entier et j’espère que les vagues de changement qu’il propulse toucheront aussi les côtes bruxelloises mais ce n’est pas avec un vieux parti traditionnel qu’on peut prôner un nouveau changement. Il y a environ 30.000 électeurs africains en région bruxelloise, la plupart avait voté pour Béa Diallo (PS), Bertin Mampaka (CDH) et Gisèle Mandaila (MR) lors des élections de 2004, on a vu ce que cela a donné : rien du tout. J’espère que dans le cadre de ces élections, on aura l’occasion de débattre de manière contradictoire afin que les électeurs puissent avoir le choix de voter pour un vrai changement“, explique Olivier Kayomo.
Auteur de l’ouvrage Appellation d’origine africaine - L’Afrique est mon berceau, Bruxelles est ma mère adoptive et les deux font partie de moi, Olivier Kayomo a décidé de se présenter aux élections régionales du 7 juin 2009 sur la liste francophone du nouveau parti régionaliste Pro Bruxsel.
Arrivé en Belgique le 10 février 1994 à 7h00 en provenance de Kinshasa, ce Belge d’origine congolaise a couché sur papier “un regard africain sur Bruxelles” basé sur son propre parcours de “100 papiers” (carte de vaccination, carte d’étudiant, certificat de bonne vie et moeurs, acte de naissance, quittance de délivrance du visa, test anti-HIV…), sur la diapora africaine à Bruxelles avec ses rites et ses églises ainsi que “l’entrée des premiers afro-belges en politique“. “L’argument ‘nous devons avoir des représentants pour notre composante’ a vécu. (…) La force de notre visibilité doit être maintenant dans le contenu de nos projets. (…) Et c’est ici que la troisième génération doit peser de tout son poids“, écrit Olivier Kayomo.
En pleine campagne électorale, il vient de lancer un appel pour “un nouveau leadership”: “Plus que jamais, nous, Africains de Bruxelles avons besoin de nous regarder en face, de nous organiser structurellement. Nous avons besoin de susciter et pourquoi pas de créer un nouveau souffle qui favorisera au sein de notre composante une autre façon de vivre Bruxelles. Nous avons besoin de réapprendre à nous faire confiance et cela passe par l’émergence d’un nouveau leadership responsable et porteur d’une vision politique basée sur la recherche de notre intérêt commun, seul moyen d’apporter notre plus value à Bruxelles et de lui rendre ce qu’elle nous à tant donné, une nouvelle existence“. Il plaide pour la création d’une “maison de la culture africaine”, pour le “réaménagement décoratif du quartier Matonge afin de faire ressortir la spécificité artisanale africaine” et pour “l’élaboration d’un guide touristique pour ce même quartier”.
Evoquant ‘”l’apport des églises africaines de Bruxelles” pour une communauté africaine très croyante (90% des personnes seraient membres d’une église en région bruxelloise), Olivier Kayomo estime qu’il faut “renforcer et orienter l’oeuvre de l’église sur le terrain. (…) Nous pouvons mettre ensemble les valeurs africaines et chrétiennes convergentes pour aider nos enfants à aller de l’avant en repoussant ‘les démons de la délinquance et de la violence’. C’est avec la prière, la formation, les études, la culture, les loisirs et le travail que nous nous en sortirons“, prédit le 9e candidat pro-bruxsellois.
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2 comments:
VOus êtes de mauvaise foi et c'est dommage pour un jeune comme vous. L'opportunisme primaire est une notion dont vous ne maitrisez pas le sens.
Nous congolais déplorons toujours le fait que les acteurs politiques d'origine congolaise n'ecrivent pas. Quand l'un d'entr'eux prend sa plume vous le traitez d'opportuniste primaire. Que voulez-vous monsieur?
Guy Spitaels a écrit sur Obama, était-il opportuniste? Ou bien lui ne l'est pas car il est blanc?
Arrêtez la comedie, si vous en êtes capable! La politique est une chose trop serieuse, ce n'est pas un jeu.
Attention à ne pas mélanger vie politique et religion. Les religions n'ont pas à interférer dans les affaires publiques et notre état se doit veiller à respecter et mettre en oeuvre une laïcité sans faille.
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